Derrière cette belle inconnue se cache le X, la croisée des chemins. C’est en ce point, en ce centre de gravité que notre ADN se déploie et crée un mouvement agissant.
Face à l’inconnue, nous pouvons activer d’anciens mécanismes de survie. Certains vont rester au milieu du gué, bloqués dans l’immobilisation et dans l’indécision, alors que d’autres vont simplement perdre leurs moyens d’agir.
Dompter l’inconnue, c’est simplement accepter notre existence avec un début et une fin, et intégrer cette impermanence partout présente dans la nature. Entre ces deux points, il y a notre force à célébrer la vie, à être présent.
Dans les arts martiaux, le but est de rester debout. C’est une question de vie ou de mort. Dans ces disciplines, la posture de la connexion Terre/Ciel est très présente, comme dans la pratique de la méditation. Or, dans l’ensemble des règnes terrestres, seuls les arbres et les humains sont dotés de cette verticalité.
Alors, où se trouve la reliance entre le haut et le bas dans notre corps ? Vous savez, tout comme moi, que ce qui nous maintient debout c’est notre colonne vertébrale. Cet axe qui nous permet de nous diriger à travers les 3 dimensions de l’espace.
Perdre sa verticalité, c’est perdre son autonomie, c’est-à-dire perdre sa liberté d’avancer en fonction de ses propres ressentis.
Chez l’enfant, l’apprentissage de la marche lui permet de se mettre debout et de s’orienter, de tonifier sa colonne vertébrale et d’acquérir de la force. Parallèlement, pendant que l’enfant découvre le monde, il va développer des stratégies de survie pour faire face à sa peur d’abandon et, par extension, à la peur de la mort.
Une émotion, c’est une énergie : l’essence qui alimente nos mouvements, nos gestes. Chaque émotion possède une utilité, une raison d’être. Concernant la peur, elle nous renseigne sur notre niveau de sécurité. Ainsi, plus la peur est présente, plus sera présent le sentiment d’insécurité. Cette peur engendre progressivement des mécanismes de survie qui nous poussent à agir pour défendre notre territoire.
Dans 90 % des cas, lorsque je reçois un enfant de moins de 7 ans, il est question de peurs, intiment liées à ses parents
Je vous propose ici de dompter l’imprévu afin de diminuer l’insécurité et la peur chez vos enfants, en 10 pistes concrètes.
Piste 1 : Anticipez et expliquez le déroulement de la journée à votre enfant.
En sachant ce qui l’attend dans la journée, l’enfant peut être plus autonome.
Piste 2 : Planifiez des activités à une durée limitée.
La durée d’attention varie selon l’âge de l’enfant.
Avant 3 ans : 3 à 10 minutes;
3 à 6 ans: entre 10 et 30 minutes;
6 à 10 ans: entre 30 et 45 minutes.
Piste 3 : Établissez une routine.
Impliquez vos enfants, créez un horaire visuel avec des couleurs. Réservez des plages horaires pour les devoirs, les tâches à accomplir, le jeu libre, les écrans (pas avant 3 ans minimum), les activités spéciales, la sieste, les repas, les moments d’entraide, etc.
Piste 4 : Variez les activités.
Alternez entre les activités individuelles, les activités à deux et celles en famille.
Piste 5 : Offrez une pleine présence à vos enfants.
J’améliore ma posture et ma qualité de présence par des mouvements simples et rapides en m’inscrivant gratuitement au club amplitude
Il te suffit de m’envoyer ton nom et ton prénom par sms au 06.70.55.20.01 et hop tu seras avec nous sur WhatsApp.
Piste 6 : Aménager un coin devoirs.
Installez un coin pour les devoirs, calme et silencieux.
Piste 7 : Établissez des consignes claires
Autant pour les devoirs, le temps libre, les écrans que pour le reste. Une structure claire sécurise l’enfant, qui comprendra plus facilement où sont les limites. Les enfants aiment les règles. Alors à vous de jouer.
Je reçois des parents qui ont peur d’être ferme avec leur enfant. Il y a souvent une confusion entre parents autoritarisme et autorité ; entre l’image du parent parfait et sa propre expression.
Saviez-vous que la fermeté est une dimension de l’éducation bienveillante ?
Je reçois des parents qui disent ainsi : « je fixe des règles et des objectifs épanouissants à mon enfant ».
Le rôle de parent consiste en effet à favoriser la croissance de ses enfants pour qu’ils deviennent des êtres autonomes et équilibrés. Nous sommes tous des architectes dans l’âme et nous savons que pour bâtir, développer, grandir et consolider, nous avons besoins de structures solides.
Piste 8 : Comprendre l’insécurité.
Derrière l’insécurité de votre enfant, il y a peut-être des réflexes de sécurité non-intégrés.
Pour en savoir + sur le réflexe de Moro et du RPP : demandez à recevoir la newsletter d’avril 2020
Piste 9 : Laissez-les s’ennuyer !
C’est de cette façon que l’enfant développera son imaginaire et sa créativité, et se mettra à l’écoute de sa «petite voix» intérieure.
Piste 10 : Documentez les souvenirs.
Gardez des traces (photos, vidéos, journal). Vous pouvez les partager avec d’autres parents, via le web, pour leur donner des idées, et les garder afin de les ressortir quand vos enfants seront plus grands !
Mon neveu de trois ans et demi adore se voir en photo et nous raconte ses fascinantes aventures.
SAVIEZ-VOUS QUE LA KINÉSIOLOGIE PEUT VOUS APPRENDRE À ACCOMPAGNER LES ÉMOTIONS DE VOS ENFANTS EN FONCTION DE QUI VOUS ÊTES ?